ACTUS des projets soutenus par TENDUA
Inde : Le programme HURO de SVAA pour la protection du Gibbon hoolock
Il ne reste que 236 gibbons dans le Meghalaya et moins de 3 000 dans tout le nord-est indien. Cependant, beaucoup (population locale et officiers du Département des Forêts) sont conscients du destin de l’état et de sa biodiversité, et sont favorables au Programme Huro. Les scientifiques indiens prédisent que le Meghalaya sera un désert d’ici 30 ans, peut-être moins.
Outre la gestion du centre de sauvetage, une partie de l’équipe (Sonja Wildlife intervention Unit SWIU) travaille sur des sauvetages, des patrouilles, la sensibilisation et les efforts de réintroduction (surveillance de l’habitat et étude des populations de gibbons). Un premier couple de gibbons devrait être libéré dans les prochains mois, dès que tous les paramètres, notamment de sécurité, seront validés par l’équipe SVAA. Cinq macaques et 5 loris du Bengal (Nycticebus bengalensis) ont également été secourus et libérés avec succès par le SWIU.
Attaché au centre de sauvetage, le programme Huro s’occupe également depuis 2010 d’une école rurale privée, gratuite et laïque accueillant plus de cent enfants des zones rurales et éloignées du Meghalaya, avec 108 élèves à la rentrée de 2015. En plus de l’enseignement du programme national, les enfants suivent également une heure chaque semaine sur la biodiversité et organisent des événements pour la nature et la faune dans d’autres écoles.
En Janvier 2015, un accord a été signé avec les villageois qui ont confié 44 hectares de forêt vierge à la protection du programme Huro. Toutefois, l’instabilité politique dans la région rend cet accord fragile. C’est pourquoi le programme Huro envisage maintenant d’acheter une partie de la forêt où se trouve la réserve. Cela permettrait d’éviter les situations dangereuses pour le premier relâché de Gibbons, préalablement programmé en février, mais qui a été retardé : des éléphants sauvages ont piétiné la volière destinée aux gibbons (Rémi et Robinson) qui n’avaient pas encore été transférés. Le relâché est donc retardé mais l’opération devrait se dérouler avant la fin de 2015.
Une première mondiale : la naissance de Sanjay !
Fin 2014, le programme HURO a accueilli la 1re naissance en captivité d’un bébé mâle gibbon Hoolock de l’Ouest. C’est une 1re mondiale ! Les parents de Sanjay ont été sauvés chacun par le programme HURO. Les soigneurs les ont présentés l’un à l’autre , ne sachant pas si la magie de la rencontre allait se jouer... Chez les gibbons, un couple se forme pour la vie...ou pas !
Colombie : la Fondation NATIVA et le tapir
Une animation pour en savoir plus sur le très discret tapir : Pinchaque, le Tapir Colombien.
Il ne pleut pas en ce mois d’août 2015 dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie ; les tapirs sont donc encore plus discrets que d’habitude. De plus, les vaches envahissent le territoire de la Denta et ce n’est pas bon pour le tapir.
Pour avancer, le programme de la Fondation Nativa a besoin d’au moins 5 caméras (pièges photographiques) en plus des 4 déjà installées sur le terrain. TENDUA réfléchit à un moyen d’aider NATIVA et vous en reparlera prochainement.
La panthère des neiges : Snow leopard Trust
L’habitat du léopard des neiges est largement utilisé pour le pâturage du bétail, et les troupeaux continuent de croître. Qu’est-ce que cette évolution signifie pour ce félin en voie de disparition ? L’équipe de SLT en Inde a trouvé quelques réponses intéressantes : le pâturage du bétail n’est pas nécessairement un problème en soi, mais il peut rapidement le devenir si les troupeaux s’agrandissent.
Can Snow Leopards Coexist With Livestock ?
August 18, 2015
Namibie : Desert Lion Conservation
L’avenir des lions du désert dépend des 5 Mousquetaires !
C’est le surnom donné au groupe de jeunes lions suivi par le programme. Il reste très peu (trop peu) de mâles adultes parmi la population des lions du désert du Namib, ces jeunes lions sont un réel espoir pour l’avenir de l’espèce.
Le 2 août 2015, la lionne Xpl-59 de la troupe de la rivière de Hoanib n’a pas eu de petits suite à l’accouplement avec certains des 5 Mousquetaires, observé mi-juillet 2015. Deux semaines plus tard, elle était de nouveau en chaleur et les Mousquetaires l’ont trouvée dans la même partie de la rivière Hoanib. Deux d’entre eux (Xpl-90 “Polla” & Xpl-91 “Ben”) sont restés avec la lionne. Bien que ces mâles ne soient âgés que d’environ 3,5 ans (la maturité sexuelle des mâles est plutôt vers 4 ans), ils ont tous les deux été observés en train de s’accoupler avec la lionne de 11 ans.
La carte à gauche montre combien il reste de lions en Afrique et à quels endroits.
La carte de droite montre où les lions vivaient précédemment (en rouge) .
Les lions sont inscrits comme “Vulnérables” sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ; En Afrique de l’Ouest et centrale, l’espèce est classée maintenant « En danger d’extinction ».
Et pour en savoir plus sur l’actualité du programme : Current news - 2015
Eco-volontariat Cétacés à la Réunion
Présente pour le 2e hiver austral (saison des baleines à bosse) à la Réunion, TENDUA a rassemblé cette année 5 éco-volontaires dans le cadre du partenariat avec le club de plongée Dodo Palmé de la ville du Port. Les éco-volontaires ont suivi une journée de formation le 27 juin 2015, afin d’être en mesure d’accompagner les randonnées subaquatiques à la rencontre des baleines à bosse, des dauphins (dauphins long bec et grands dauphins de l’Indo-Pacifique) et autres oiseaux marins visibles dans les eaux réunionnaises.
TENDUA procède aux relevés des données concernant les observations de mégaptères ; un bilan sera communiqué à la fin de la saison.
Voici le dernier article en ligne sur notre site :
Les baleines artistes de l’Océan Indien
Malheureusement, alors que les années précédentes les baleines à bosse réjouissaient par leur seule présence résidents et touristes, les eaux de la Réunion en 2015 restent orphelines de ces magnifiques ambassadrices des océans. Cela étant, la saison n’est pas terminée : il est difficile de dire si les animaux arriveront plus tard ou éviteront la Réunion.
Quant aux causes possibles de ce retard ou de ce désintérêt (il semble que Mayotte et Madagascar n’aient pas connu non plus l’affluence des années passées), il est un peu tôt pour statuer ; seules des hypothèses pourront être émises. Les scientifiques avancent déjà une version : El Niño [1] 2015.
En ce qui concerne la construction de la nouvelle route du littoral (12 km sur la mer pour 1,9 milliards €) et le bruit généré par cette construction, ou l’augmentation des plaisanciers sur le littoral, jet-skis compris, personne n’évoque ces éléments comme possiblement perturbateurs pour les cétacés.
Eco Phénix du collège Paul Bert de Chatou
Merci à la mini-entreprise Eco Phénix qui commercialise des tables en carton et qui nous a envoyé un chèque de 140€ pour contribuer à la conservation de la biodiversité !