La faune sauvage représente moins de 4% des mammifères
Le saviez-vous ?
Les animaux représentent moins de 0,4% de la biomasse totale des organismes vivants sur Terre. La biomasse se réfère à la quantité (masse) totale d’organismes vivants sur Terre. Ces chiffres incluent les bactéries (un peu plus de 12,8% du vivant), les plantes (un peu plus de 82,5%), les champignons (2,20%).Retour ligne automatique
Les mammifères sauvages ne représentent que 4% de la biomasse des mammifères terrestres alors que les humains en représentent 36% et les bovins 60%.Retour ligne automatique
N’y-a-t-il pas là de quoi réfléchir ? Notre système économique actuel repose sur la mondialisation des échanges pour une production toujours plus importante de viande bovine. Cette viande est nourrie avec des céréales produites de façon industrielle. Cette production engendre de la déforestation, l’utilisation d’intrants chimiques violents et naturocides, de la pauvreté. Mais tout cela multiplie les échanges financiers et génère de l’ARGENT pour une minorité. Ce sont les lobbies agro-industriels qui mènent le monde dans lequel nous vivons, appuyés par les lobbies pharmaceutiques qui nous préfèrent malades plutôt qu’en bonne santé. Et tout cela tue la biodiversité dont nous avons besoin pour vivre. A vous de voir ce que vous choisissez. MAINTENANT.
Coup de griffe
Le plastique : c’est catastrophique !
12 000 par litre d’eau
Le nombre de microparticules par litre d’eau que des chercheurs ont trouvées en faisant fondre des échantillons de banquise prélevés dans la zone arctique. 17 sortes de plastiques étaient piégées dans la glace. 10 tonnes produites par seconde
C’est la quantité de plastique produite chaque seconde dans le monde. Depuis 1950, 6,3 milliards de déchets plastiques se sont ainsi accumulés sur la planète. 1 million de bouteilles en plastique vendues par minute
En France, seules 56 % des bouteilles sont recyclées. En Allemagne, par exemple, elles sont recyclées à 90 %. 1000 ans pour se décomposer
Une bouteille en plastique met entre 100 et 1000 ans à se décomposer. Pour un sac plastique, il faut compter 400 ans. 1,6 million de km2
C’est la taille du 7e continent fait de plastique, qui flotte entre Hawaï et la Californie, pour une surface égale à trois fois la France. Quelques 1800 milliards de morceaux de plastique, pesant un total de 80 000 tonnes s’y trouveraient. 99 % d’oiseaux marins contaminés d’ici 2050
C’est la proportion d’oiseaux marins qui auront déjà ingéré du plastique en 2050. Au début des années 1960, seuls 5 % étaient concernés par ce fléau.
Coup de griffe
2 700 litres d’eau pour un T-shirt : en ai-je vraiment besoin ?
Pour tous et aussi celles et ceux qui soutiennent les ONG de protection de l’environnement, n’oubliez pas que :
1 T-shirt = 100 g de pesticides,
1 T-shirt = 300g de fil de coton pour lesquels il faut produire 1,3 kilos de fibres de coton, soit 28 arbustes et 14 m2 de terre,
1 T-shirt va du pays producteur au pays qui fera le filage, puis au pays qui fera le tricotage ou le tissage, puis l’« ennoblissement » avec 7 000 composants chimiques => grosse empreinte carbone...
1 T-shirt blanc n’est pas naturellement blanc. Il a été blanchi avec de l’eau oxygénée, de l’acide chlorhydrique ou du peroxyde d’hydrogène. Et les teintures utilisées pour la plus part de nos vêtements contiennent des métaux lourds et font intervenir des solvants.
60 millions de personnes vivent du coton en Inde : bien que l’Inde interdise le travail des enfants, des enfants travaillent pendant 2 mois aux champs jusqu’à 12 heures par jour, à 35°C, sans masque ni gants.
2 2000 personnes meurent chaque année par intoxication de coton.
Le coton est le 3e + gros consommateur d’eau de la planète après les fruits & légumes.
Alors, avez-vous besoin de ce T-shir, même s’il soutient une cause et est issu d’une filière écologique " ? A vous de voir et de choisir, et de prendre vos responsabilités.
Source : https://www.muudana.com/fabrication-tshirt-coton/
Coup de griffe
15 000 litres d’eau pour 1 kg de viande de boeuf
1 550 000 000 kilos/an de viande de bœuf sont consommés chaque année en France, ce qui signifie que 50 kilos de viande de bœuf sont mangés chaque seconde. La viande bovine représente, à elle seule, 68 % de la consommation totale de viande en France.
Il faut 15 000 litres d’eau pour produire un seul kilo de viande (contre 2 000 litres pour un kilo de riz).
Il faut 1 000 000 litres d’eau (1000m3) pour produire une tonne de blé. Or, en France, 80% des céréales servent à nourrir les animaux et ne sont pas destinées à l’alimentation humaine.
Entre 60.000.000.000 et 142.794.000.000 (entre 60 à 140 milliards) d’animaux sont abattus pour être consommés chaque année an dans le monde, soit 114 000 animaux tués par minute.
En 2017, on estime que 5 % des Français seraient végétariens ou vegans (sondage Harris 2017) contre 7 à 11 % des Anglais et 9 % des Allemands.
La consommation actuelle de viande a un impact écologique catastrophique : utilisation des ressources eau, dégradation des sols (piétinements des troupeaux, diminution des habitats sauvages), réchauffement climatique...et, bien sûr, tous les mauvais traitements infligés aux animaux (manque de soins, de places, abattages).
Coup de griffe
Forêts : un instant pour les abattre mais combien de siècles pour reconstruire ?
Les forêts du monde représentent :
30% de la superficie totale des terres émergées (un peu moins de 4 milliards d’ha, FAO 2015). Il y a 400 ans, 66 % des terres étaient recouvertes de forêts ;
Et 80 % de la couverture forestière mondiale originelle a été abattue ou dégradée, essentiellement au cours des 30 dernières années. Au total, quelque 129 millions d’hectares de forêts ont été perdus depuis 1990, soit une superficie presque équivalente en taille à l’Afrique du Sud (Selon le World Resources Institute).
Pourtant :
selon la FAO, 60 millions de personnes dépendent presque entièrement des forêts ;
La forêt abrite 80% de la biodiversité terrestre ;
La forêt mondiale absorbe un tiers du CO2 émis par les combustibles fossiles dans l’atmosphère ;
Pour naître, une forêt a besoin d’environ 50 ans : les espèces pionnières colonisent l’espace, puis meurent en produisant l’humus nécessaire aux autres espèces pour se développer. Et il faudra encore 700 ans pour que la forêt soit...si rien ne vient la déranger.
L’oxygène, l’eau, les aliments, les médicaments…et l’humanité entière dépendent des forêts.
ALORS ARRETONS DE TUER LES FORETS !
Coup de griffe
STOP aux eaux en bouteille plastique !
L’eau en bouteille plastique est un marché de 150 milliards d’euros. En France, c’est une eau qui coute 300 fois plus cher au consommateur que l’eau du robinet qui est non seulement potable, mais préférée à des eaux en bouteille lors de « tests en aveugle ». Les bouteilles d’eau en plastique, ce sont :
25 millions de bouteilles en plastique utilisées PAR JOUR rien qu’en France dont seulement 49% sont recyclées
22 000 tonnes de plastique qui finissent en mer CHAQUE JOUR
90% des oiseaux marins ont déjà ingéré du plastique
1 bouteille en plastique demande + de 1000 ANS pour se dégrader (en billes de plastique, pas top non plus...)
1 litre d’eau en bouteille plastique = 10cl de pétrole + 80 gr de charbon + 42l de gaz + 2 litres d’eau
c’est la surexploitation de nappes phréatiques par des industries qui privent les populations locales d’accès à l’eau (telles que NESTLE au Brésil, au Pakistan...)
N’oubliez pas que les bouteilles d’eau en plastique restent parfois des heures sur des palettes à l’extérieur, parfois en plein soleil...alors est-ce réellement bon pour votre santé ?
Source : infographie Mr. Mondialisation
Coup de griffe
11 000 litres d’eau pour un jean’s en coton
Tout ce que nous mangeons, produisons, achetons, vendons, utilisons nécessite de l’eau. L’empreinte eau mesure la consommation effective d’eau aux différents stades de la production d’un produit ou d’un service. Il est temps de revisiter nos modes de production et de consommation car voici quelques chiffres :
15 415 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande de bœuf
11 000 litres d’eau pour un jean en coton ;
3 920 litres d’eau pour 1 kg de poulet ;
3 000 litres d’eau pour 1 kg de riz ;
2 700 litres d’eau pour un t-shirt en coton ;
2 000 litres d’eau pour 1 kg de papier ;
1 160 litres pour 1kg de blé ;
11 litres d’eau pour une bouteille de bière de 33 cl ;
1,5 litres pour une bouteille en plastique d’1 litre d’eau (vide !) ;
140 litres pour une tasse de café.
Coup de griffe
De l’importance du ver de terre
« Nos » vers actuels sont apparus il y a 200 millions d’années (et nous, il y a 200 000 ans…)
Les vers de terre se répartissent en trois grandes catégories : épigés, anéciques et endogés.
Un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols.
Dépolluent les sols, traitent les eaux usées, recyclent les déchets organiques en les digérant ; grâce au compostage, nos poubelles diminuent de 40% !
Luttent contre l’érosion et redonnent vie à nos terres arides : ce sont les « premiers laboureurs du sol », ils retournent des surfaces considérables et apportent au sol cette structure grumeleuse et aérée qui disparaît si les vers de terre sont éliminés par les traitements chimiques, les labours fréquents, ou si le sol est compacté par le passage répété d’engins lourds.
En 1950 : 2 tonnes de vers à l’ha de terre agricole / aujourd’hui : 50kg à 200kg seulement de vers à l’ha…
PROTEGEONS LES VERS DE TERRE !!!
Coup de griffe
Abeilles : Pesticides et OMG = No Future !
Les abeilles sont sur terre depuis 100 millions d’années : elles ont connu les dinosaures !
Le seul insecte capable de fabriquer sa nourriture et dont l’homme exploite la production
Poids d’une abeille : 0,10 g ; elle rapporte à la ruche environ 0,05 g de nectar (50% de son poids) par voyage.
≈ 20 voyages par jour ; 1kg de miel équivaut à 50000 voyages, soit pratiquement 40 000 km : le tour de la Terre !
80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, et donc pratiquement ni fruits, ni légumes.
Malgré l’entrée en vigueur de l’interdiction européenne partielle de 3 substances néonicotinoïdes, leur utilisation en volume a augmenté de 31% entre 2013 et 2014 ! Une augmentation gravissime et déconcertante. Source UNAF.
Coup de griffe
La FRANCE tue ses loups et maltraite ses moutons
Cheptel français de moutons : 7,2 millions de bêtes en 2014 pour 78840 élevages.
Taille des élevages en France : de 500 à 3000 moutons !
En 2014, 840 000 ovins envoyés à l’équarrissage par les éleveurs.
La mort de 9000 moutons/an est imputée au loup (ce qui permet le versement de subventions).
36 loups : le « plafond » ou nombre maximum de loups pouvant être abattus en France pour l’année en cours (juillet 15-juin 16) fixé par arrêté ministériel de S. Royal sans aucune raison scientifique.
Bilan : 46 loups morts depuis juillet 2015 : 35 « chassés », 2 braconnés, 6 tués de façon « accidentelle », 1 cas de mortalité non élucidé, 2 cas de mortalité possiblement naturelle. Chiffres officiels ; il y en a peut-être d’autres.
Le loup est pourtant une espèce protégée en Europe et en France. Cela signifie que la France doit veiller à la conservation de l’espèce et de ses habitats. Ce qu’elle ne fait pas. Alors le loup, bouc-émissaire facile d’une filière sinistrée ? Ce n’est pas pourtant en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre !
Trop tard pour être pessimiste
TENDUA a été créée en 2008, après un voyage en Inde où, en dépit de nombreux parcs nationaux, la faune sauvage et ses habitats sont menacés par les activités humaines et la pression anthropique. Le constat est malheureusement planétaire : partout dans le monde, la biodiversité est en danger, sur terre et dans les mers.
Si de nouvelles espèces sont encore découvertes de temps en temps, beaucoup se sont éteintes : dauphin du Yang-Tse, panthère nébuleuse de Taïwan, puma de l’Est des Etats-unis, pour ne citer que quelques unes des plus médiatisées, et plus nombreuses encore sont celles, végétales et animales, en voie de disparition.
Les plus fragiles sont les top-predateurs car ils occupent le sommet de la chaîne trophique.
Certains animaux emblématiques telles que le tigre, le lion, l’ours polaire, mais aussi les herbivores comme les éléphants et les rhinocéros, des cétacés et des espèces de requins sont menacées d’extinction dans la nature avant 2020, c’est à dire demain ....
Les forêts primaires et des écosystèmes incroyables sont détruits tous les jours par les activités humaines, pour produire de plus en plus... Ces disparitions ne seront pas sans effet sur l’homme.
La 6e extinction majeure de biodiversité est en cours : en 150 ans l’homme a réussi à détruire son environnement comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Les précédentes extinctions connues des scientifiques étaient le résultat d’un processus évolutionnaire ; or aujourd’hui, l’équilibre de la planète est menacé par les activités humaines.
En août 2013, il a été estimé que l’humanité, par sa consommation effrénée, a dépassé la capacité de régénération de la Terre.
Les industriels font la course aux brevets sur des animaux et plantes non encore répertoriées qui vivent dans le « no man’s land » océanique ou les rares forêts primaires encore intactes des pays plus pauvres afin d’en tirer un profit sonnant et trébuchant sous le fallacieux prétexte de soigner les maux des hommes des pays riches. Les politiques de tous bords et horizons saupoudrent leurs promesses de « nouvelles priorités environnementales » très vite déclassées étant donné « la situation économique difficile », et chaque acteur de s’essayer au « green business », au « commerce équitable » ou aux « Investissements Socialement Responsables », avec des motivations qui ne sont pas toujours celles que l’on pourrait espérer.
Cela étant, nous n’avons plus le temps d’être pessimistes. De belles choses nous entourent encore et des lieux magnifiques, sur terre et dans les mers, s’offrent à nous et nous pouvons les préserver. Nous pouvons tous agir, individuellement par de petits gestes quotidiens, collectivement aussi. De par le monde, un mouvement de fond se met en place auquel TENDUA souhaite contribuer.
Une nouvelle relation entre l’homme et la nature
TENDUA propose à chacun de réfléchir à un nouveau type de relation entre l’homme et la nature. La nature est considérée à tort comme une ressource.
Cela induit chez l’homme une capacité à se servir sans réfléchir, pensant que toute cette générosité, cette beauté et très concrètement les « matières premières », l’eau et l’air sont là à sa disposition, à son service et pour toute éternité (au moins pour sa durée de vie à lui). La relation existante de l’homme « civilisé » ou « peuple dernier » vis-à-vis de la nature ne s’inscrit plus dans l’harmonie que connaissent encore quelques « peuples premiers » déracinés des terres dont on les dépossède.
Pourtant, il s’agit de changer un tant soit peu son cadre de référence et de prendre conscience de notre liberté de choix : nous avons la chance, pour la plupart d’entre nous, de nous sentir concernés par notre environnement, et de devenir un acteur, chacun à notre niveau. Concrètement, que cela signifie-t-il ?
Dans notre quotidien, il s’agit d’être plus attentif à notre consommation, plus concerné par ce qui se passe autour de nous : lire les étiquettes permet de comprendre d’où vient un produit, en préférer certains, en éviter d’autres, et en parler autour de soi, ne pas gaspiller d’eau, être conscient le plus possible de l’incidence de nos choix - même personnels - sur l’état de la planète.
Comment adhérer ?
Pour faire partie de l’association, il suffit de remplir le bulletin d’adhésion et le retourner par courrier accompagné du montant de sa cotisation en espèces ou par chèque établi à l’ordre de TENDUA. Sur demande, un reçu fiscal vous sera envoyé : 66 % du montant de votre don est directement déductible de votre impôt, dans la limite de 20 % de votre revenu net imposable (Art. 200 du CGI). Ainsi, un don de 100 euros, par exemple, ne vous revient qu’à 34 euros après déduction fiscale.
L’adhésion sera considérée comme nulle si aucun paiement n’est parvenu à l’association.
Adhésions et partenariats
TENDUA est une association totalement indépendante ne bénéficiant d’aucune subvention et ne fonctionnant que grâce aux adhésions, aux dons et aux partenariats tels que celui du laboratoire de photo RainbowColor et de l’éditeur de livres de nature Empreinte et Territoires.
Les fonds sont reversés directement à des programmes de conservation, les frais de fonctionnement de l’association étant réduits au minimum.